Tanganyika :

La formation du Lac Tanganyika remonte au Miocène (environ 20 millions d’années), c’est le deuxième plus grand lac d’eau douce, et ses 673 km en font le plus long du monde.
Il se classe également au deuxième rang de lac le plus profond du monde avec 1470 m de profondeur et représente presque 20% de l’eau douce disponible sur notre planète. Le Lac Tanganyika est la réserve d’eau douce qui contient le plus de poissons au monde, et cerise sur la gâteau, il est très poissonneux d’espèces endémiques au comportement diverse, complexe et incroyable…

Les comportements sont poussés à l’extrême dans le Tanganyika : Pétricoles et conchylicoles en colonies hiérarchisées comme chez le loup, des incubateurs buccaux et incubateurs biparentaux avec passation des jeunes entre mâle et femelle pour pouvoir s’alimenter, couples monogames à vie qui élèvent leurs petits, des poissons chat “coucou” qui parasitent les pontes des cichlidés incubateurs buccaux pour faire élever leurs petits, le fameux L.callipterus qui transporte des coquilles d’escargots pour en faire des nids pour ses femelles.
Toutes ses années d’évolution ont données des poissons très intelligents avec des comportements complexes unique au monde.

Lac Victoria :

Le lac Victoria est le plus grand lac d’Afrique. Le complexe des haplochrominiens du lac Victoria (et de ses lacs satellites) regroupe des poissons très rares et en danger d’extinction dans leur milieu naturel. On compte environ 300 espèces à ce jour, richement colorées voir beaucoup plus coloré que les cichlides des autres grands lacs Tanganyika et Malawi . Des poissons aussi intéressant aux comportements complexe, exemple : Lipochromis Melanopterus a développé une technique de chasse peu ordinaire. Nageant lentement, il se rapproche de femelles en incubation et essaie de les attraper par la bouche pour aspirer œufs et alevins. Les méthodes de reproduction ne sont par contre pas aussi diversifier que dans le Tanganyika, c’est assez simple comme dans le lac Malawi, l’incubation buccale maternelle (bucco-pharyngiens) l’incubation dure généralement 3 à 4 semaines.

Malawi :

La formation Lac Malawi, remonte à seulement 0,8 à 1 millions d’années. Il s’étend sur environ 580 km de longueur, avec une largeur qui varie entre 30 et 80 km. Ce lac est le 3ième plus grand des grands lacs d’Afrique. Sur les 90 % de sa surface le fond n’est que d’à peine plus de 100 mètres. La profondeur maximale est de 750 mètres pour une profondeur moyenne de 264 mètres. Les cichlidés du Malawi sont des descendants directs du Tanganyika. Une des particularités du lac Malawi est la richesse exceptionnelle de sa faune aquatique, qui comporte plus d’espèces que celle de n’importe quel autre lac. La famille des cichlidés, notamment, presque totalement endémique, est très représentée, avec plus d’un millier d’espèces différentes estimées, on en connaît aujourd’hui environ 800. On trouve dans ce lac, par exemple, deux genres bien connus, les Mbuna (Maylandia, Labeotropheus) et les Haplochromis, qui y sont endémiques. Ce sont des poissons très appréciés par les aquariophiles pour leurs couleurs et leurs dynamismes. ils n’ont qu’un seul mode de reproduction (l’incubation buccal), Tilapia rendalli n’étant pas endémique, il est le seul à ne pas pratiquer ce mode de reproduction.

Malheureusement le Lac Malawi est en danger critique. Il est soumis à de fortes variations de température dues au rythme régulier des cycles saisonniers régnant sous cette latitude beaucoup plus australe que celles des lacs Tanganyika et Victoria. Le plus jeune Lac de la valée du grand Rift et serait le premier des grands lacs Africains à disparaitre, à cause du réchauffement climatique. Un grand nombre de Cichlides sont aujourd’hui répertoriés sur la liste rouge IUCN des espèces menacées du fait notamment de la surpêche pour le commerce aquariophile.

 

 Tanganyika :

La formation du Lac Tanganyika remonte au Miocène (environ 20 millions d’années)
c’est le deuxième plus grand lac d’eau douce, et ses 673 km en font le plus long du monde.
Il se classe également au deuxième rang de lac le plus profond du monde avec 1470 m de profondeur,
il représente presque 20% de l’eau douce disponible sur notre planète. Et, cerise sur la gâteau,
il est très poissonneux d’espèces endémique au comportement diverse, complexe et incroyable…

les comportements sont poussés a l’extrême dans le Tanganyika :
Pétricole et conchylicole en colonies hiérarchisé comme chez le loup, des incubateurs buccaux et incubateurs biparentaux avec passation des jeunes entre mâle et femelle pour aller s’alimenter, couples monogame à vie qui élèvent leurs petits, des poissons chat “coucou” qui parasites les pontes des cichlides incubateurs buccaux pour faire élever leurs petits, Le fameux L.callipterus qui transporte des coquilles d’escargots pour en faire des nids pour ses femelles.
Toutes ses années d’évolution ont donné des poissons très intelligent avec des comportements complexes unique au monde.

Malawi :

La formation Lac Malawi, remonte à seulement 1 à 2 millions d’années. Il s’étend sur environ 580 km de longueur, avec une largeur qui varie entre 30 et 80 km. Ce lac est le troisième plus grand des grands lacs d’Afrique. Sur les 90 % de sa surface le fond n’est que de à peine plus de 100 mètres. La profondeur maximale est de 750 mètres pour une profondeur moyenne de 264 mètres. Les cichlides du Malawi sont des descendants direct du Tanganyika. Une des particularités du lac Malawi est la richesse exceptionnelle de sa faune aquatique, qui comporte plus d’espèces que celle de n’importe quel autre lac. La famille des cichlides, notamment, presque totalement endémique, est très représentée, avec plus d’un millier d’espèces différentes estimé, on en connaît aujourd’hui environ 800. On trouve dans ce lac, par exemple, deux genres bien connus, les Mbuna (Maylandia, Labeotropheus) et les Haplochromis, qui y sont endémique. Ce sont des poissons très appréciés par les aquariophiles pour leurs couleurs et leurs dynamismes. ils n’ont qu’un seul mode de reproduction (l’incubation buccal), Tilapia rendalli n’étant pas endémique, il est le seul à ne pas pratiquer ce mode de reproduction.

Ce lac est soumis à de fortes variations de température dues au rythme régulier des cycles saisonniers régnant sous cette latitude beaucoup plus australe que celles des lacs Tanganyika et Victoria. Malheureusement un certain nombre sont aujourd’hui répertoriés sur la liste rouge IUCN des espèces menacées du fait notamment de la surpêche pour le commerce aquariophile.